Miles Davis fut l'homme de toutes les révolutions musicales,
et "Tutu", sa création millésimée "1986", n'échappe pas à cette règle.
et "Tutu", sa création millésimée "1986", n'échappe pas à cette règle.
Le trompettiste est alors fasciné par l'électronique, les sons synthétiques, la rythmique funk et le travail d'un Prince, lutin génial de l'électro-funk.
Pour "Tutu", album largement inspiré par la personnalité de Nelson Mandela, Miles Davis s'est entouré de partenaires de renom (George Duke, Omar Hakim...), mais surtout de
Marcus Miller,qui fut pendant une certaine période (1986-90)son éminence grise.
"Tutu" fut ainsi en grande partie "préparé" par Miller, qui arrangea ensuite les parties de Miles Davis.
On y déniche un jazz racé et rythmé, dont la suite s'intitula "Amandla", en 1989, que certains fans peuvent préférer pour son côté moins " électrique "...
« Quand j’ai écrit la musique de Tutu début 1986, je ne pouvais pas savoir que je la revisiterai vingt-trois ans plus tard.
Quand je l’ai enregistrée avec Miles Davis, c’était la musique de son temps.
Bien que j’ai joué la plupart des instruments sur cet album, il était primordial que la trompette de Miles soit au centre de la musique.
J’ai essayé de trouver des mélodies à la hauteur de sa fabuleuse sonorité.
Lors de la tournée Tutu Revisited, nous avons remplacé les sons “super électros”, mais l’essence cool de Miles était toujours là.
Les gens la ressentent, même vingt-cinq ans après, au même titre que les musiciens.
Quand j’ai été approché pour revisiter cette musique en concert, j’ai hésité…
Parce que s’il y a une chose universellement admise à propos de Miles, c’est qu’il ne regardait jamais en arrière.
Pourtant, l’idée de saluer Miles m’a attiré, et j’ai commencé à réfléchir à la façon dont je pourrais présenter cette musique dans un contexte nouveau.
Je me suis dit que le meilleur moyen serait de le faire avec des jeunes musiciens. »
Concert North Sea Jazz Festival 2010
Quand je l’ai enregistrée avec Miles Davis, c’était la musique de son temps.
Bien que j’ai joué la plupart des instruments sur cet album, il était primordial que la trompette de Miles soit au centre de la musique.
J’ai essayé de trouver des mélodies à la hauteur de sa fabuleuse sonorité.
Lors de la tournée Tutu Revisited, nous avons remplacé les sons “super électros”, mais l’essence cool de Miles était toujours là.
Les gens la ressentent, même vingt-cinq ans après, au même titre que les musiciens.
Quand j’ai été approché pour revisiter cette musique en concert, j’ai hésité…
Parce que s’il y a une chose universellement admise à propos de Miles, c’est qu’il ne regardait jamais en arrière.
Pourtant, l’idée de saluer Miles m’a attiré, et j’ai commencé à réfléchir à la façon dont je pourrais présenter cette musique dans un contexte nouveau.
Je me suis dit que le meilleur moyen serait de le faire avec des jeunes musiciens. »
Pour ça, Marcus avait un atout majeur dans sa manche :
la nouvelle sensation de la trompette, le néo-orléanais Christian Scott – un musicien avec seulement quatre albums à son actif mais une assurance, une confiance et un style qui reflètent le passé tout en évoquant le futur.
À la batterie, l’explosif Ronald Bruner Jr., qui vient d’enflammer les foules aux côté de Stanley Clarke et de George Duke.
Aux claviers, Federico Gonzalez Peña, un musicien expérimenté et au goût sûr qui a laissé une marque indélébile dans l’exceptionnel groupe de Meshell Ndegeocello.
Au saxophone alto, une vraie découverte de Marcus, Alex Han, qui l’avait éblouit lors d’une masterclass à la Berklee College of Music de Boston.
Comme au delà du mondialement (re)connu album Tutu, le groupe de Marcus explore en profondeur chaque titre :
Tomaas, Full Neslon, Portia ou le méchamment funky Splatch.
Hannibal, extrait de l’album suivant de Miles, Amandla (1989), est également revisité.
Ainsi que quelques titres du début des années 80, tel la célébrissime comptine Jean-Pierre de We Want Miles.
Lors des premières répétitions, ces jeunes loups jouaient pratiquement l’album note pour note, Marcus les a alors imploré de trouver leur propre voix à travers la musique.
Et bien que Marcus soit désormais un vétéran de l’époque du comeback de Miles Davis – lors des tournées de 1981 et 1982, il n'avait que 21 ans –, l’année de la sortie de Tutu, il ne faisait plus parti du groupe de Miles.
la nouvelle sensation de la trompette, le néo-orléanais Christian Scott – un musicien avec seulement quatre albums à son actif mais une assurance, une confiance et un style qui reflètent le passé tout en évoquant le futur.
À la batterie, l’explosif Ronald Bruner Jr., qui vient d’enflammer les foules aux côté de Stanley Clarke et de George Duke.
Aux claviers, Federico Gonzalez Peña, un musicien expérimenté et au goût sûr qui a laissé une marque indélébile dans l’exceptionnel groupe de Meshell Ndegeocello.
Au saxophone alto, une vraie découverte de Marcus, Alex Han, qui l’avait éblouit lors d’une masterclass à la Berklee College of Music de Boston.
Comme au delà du mondialement (re)connu album Tutu, le groupe de Marcus explore en profondeur chaque titre :
Tomaas, Full Neslon, Portia ou le méchamment funky Splatch.
Hannibal, extrait de l’album suivant de Miles, Amandla (1989), est également revisité.
Ainsi que quelques titres du début des années 80, tel la célébrissime comptine Jean-Pierre de We Want Miles.
Lors des premières répétitions, ces jeunes loups jouaient pratiquement l’album note pour note, Marcus les a alors imploré de trouver leur propre voix à travers la musique.
Et bien que Marcus soit désormais un vétéran de l’époque du comeback de Miles Davis – lors des tournées de 1981 et 1982, il n'avait que 21 ans –, l’année de la sortie de Tutu, il ne faisait plus parti du groupe de Miles.
C’est donc la première fois qu’il rejoue live la musique de ce disque !
Concert North Sea Jazz 2010
& Maucus Miller Photography
North Sea Jazz 2007
North Sea Jazz 2007
Concert North Sea Jazz Festival 2010